Lundi 29 juillet
Après avoir passé la nuit au bord d’un lac, nous passons la matinée dans un bar à Pulzine afin de profiter de leur connexion Internet et de mettre à jour le blog. Nous déjeunons sur place et prenons ensuite la route qui mène vers la frontière Bosniaque. Comme on nous l’avait indiqué, le route de montagne qui mène en Bosnie est très belle. Elle est sinueuse, longe une rivière où l’eau est turquoise et est entrecoupée d’une dizaine de tunnels non éclairés (frissons garantis quand on coupe les phares en plein milieu !). Afin de nous rendre à Dubrovnik, nous décidons de ne pas redescendre à Kotor mais d’emprunter une autre route qui traverse la Bosnie. Mal nous en a pris car si la frontière pour sortir du Monténégro ne nous a pas posé de problème, la frontière Bosniaque n’en a pas été de même. En effet, le douanier nous demande les papiers du véhicule, chose que nous lui présentons. Il les examine et nous demande dans un anglais médiocre de lui présenter la carte verte d’assurance. Nous lui expliquons que nous n’avons pas le papier de couleur verte mais que le document que nous lui présentons est exactement le même. Il n’est pas de couleur verte car ayant résiliés notre assurance lors de notre voyage aux US et en Asie, nous ne l’avons ré-activée qu’en Iran. Du coup, nous n’avons pas pu recevoir par courrier ce document mais que que par email (d’où la couleur blanche). Le douanier ne parlant pas correctement anglais, il ne comprend rien à nos explicitations et nous demande à nouveau « la carte verte ». Nous essayons de lui ré-expliquer mais il commence à s’énerver et nous demande de faire demi-tour sur le champ et de repartir au Monténégro. Séb refuse, gare le combi, coupe le contact et sort pour parler avec lui. Le douanier qui est à cran ne veut rien savoir. C’est un idiot qui ne comprend rien, il tremble et est à deux doigts de se battre. Heureusement Séb garde son sang froid mais nous comprenons bien que même en appelant l’ambassade, nous n’arriverons pas à passer la frontière. Afin de ne pas en venir aux mains, nous faisons demi-tour et redescendons sur Kotor en reprenant la même route qu’à l’aller.
Nous prenons sur la route un auto-stoppeur russe sympa et passons notre dernière nuit de l’autre côté de la baie de Kotor, à la frontière : à Herceg Novi.