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Lundi 01 avril
Lors de notre première rencontre avec notre agent, elle nous avait précisé qu’il ne serait pas possible de récupérer le combi avant lundi voir mardi. Ayant eu RDV au bureau des douanes lundi, après plus de deux heures et demi d’attente, nous avons pu constater l’inefficacité du système administratif indien et notre espoir de récupérer le combi ce jour s’est vite envolé.

Voici un résumé heure par heure de notre journée de Mardi :
11h : notre agent nous a donné RDV à l’autre bout de la ville (à une quinzaine de Kms) dans l’entrepôt qui stock le container avec notre combi à l’intérieur.
11h15 : nous ne voyons pas notre agent donc Séb l’appelle. Elle nous annonce qu’elle ne sera pas là avant 12h. On attend dehors, devant notre container sous un soleil de plomb. On transpire a grosses goutes.
12h : vu l’attente on va manger dans un café en face de la rue.
12h20 : toujours pas de nouvelles de notre agent, Séb la rappelle et là elle nous demande de la retrouver en ville parce que la compagnie de shipping qui s’est occupée du déchargement du container a besoin de notre passeport orignal. Fuck, on a poireauté 1h30 pour rien ! On termine notre café et on y va.
13h30 : on arrive en ville au bureau des douanes, on prend un rickshaw et on va voir la compagnie de shipping. C’est long, ils veulent nous facturer des frais deux fois supérieurs à la moyenne. On est donc obligé d’appeler notre agent à Kuala Lumpur pour essayer de trouver une solution. C’est long, ça traîne.
15h35 : On quitte enfin leurs bureau après avoir rencontré le directeur. Les frais n’ont pas été baissés de beaucoup, juste le montant d’une caution qui a été divisée par deux et l’annulation de frais de stockage (que nous n’aurions jamais dû payer). PS : ces frais n’avaient pas été cotés par notre agent à Chennai !
15h45 : On retourne dans les bureaux des douaniers afin d’en trouver un pour faire l’inspection du container aujourd’hui. On attend plus de 2h et Soizic commence à péter un plomb.
18h : Le douanier arrive enfin et il monte avec notre agent et nous dans une voiture avec chauffeur. En raison de l’heure, nous apprenons que nous ne serons pas capable de récupérer le Combi ce soir mais que nous allons juste ouvrir le container et procéder à l’inspection. La procédure veut qu’apres l’inspection, le douanier envoie un rapport a ses supérieurs et que ces derniers l’approuvent dans le bureau central, entrainant un aller retour supplémentaire entre l’entrepôt et leurs bureaux (soit minimum 2h apres inspection).
18h03 : Un rickshaw rentre dans notre voiture et casse le feu arrière. Nous sommes obligés de s’arrêter et de faire constater les dégâts.
18h05 : On repart. Le trafic est dense, on n’avance pas vite et l’entrepôt et à 15 kms de là. La nuit tombe.
19h : Le douanier dans la voiture annonce qu’il est trop tard et qu’il souhaite rentrer chez lui. Personne ne bronche et se plie a ses ordres. Non mais là je rêve, c’est la cerise sur le gâteau !!! Le douanier sort de la voiture et Séb gueule « FUCKKKK » et est fou de rage.
Incroyable, on a passé la journée à attendre pour rien au final. Demain matin 11H, on reprend les mêmes et on recommence !
BIENVENUE EN INDE !!!

Mercredi, arrivés à 11h du matin à l’entrepôt de stockage, nous repartirons avec le combi qu’à 17h, fatigués et saoulés après 6h d’attente. De retour à l’hôtel, nous nous empressons de chercher de l’huile de boîte de vitesse car le combi a perdu tout le liquide du boîtier de direction lors du transit. Par chance, nous rencontrons Johnson qui nous a emmené tous les 2 sur sa moto (frissons garantis) dans la bonne échoppe sans rien nous demander en échange. Il nous invite même à boire un thé en compagnie d’un de ses amis qui a déjà fait le tour de l’Inde en moto et qui a pour projet de faire prochainement un tour du monde.

5 réactions au sujet de « L’arrivée du combi en Inde »

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