Mercredi 16 janvier
Nous roulons toute l’après midi en direction de la frontière du Vietnam. Après avoir traversé le Mékong sur un bac à Banam, nous nous arrêtons à la nuit tombée devant une église chrétienne située au bord de la route. Après avoir demandé au prêtre son autorisation de garer le combi dans la cour, nous passons la nuit là-bas.
Très gentil, il nous a proposé de prendre une douche et avec ses fidèles, ils ont fait une prière pour nous.
Le lendemain, nous partons très tôt pour essayer de passer la frontière vietnamienne. Sachant qu’il serait difficile de conduire le Combi là-bas, nous ne faisant pas tamponner notre visa de sortie du Cambodge et Séb part seul côté vietnamien se renseigner. Il passera plus de trois heures à essayer de négocier avec eux et en appelant le ministère des transports, le consulat de France ainsi qu’un agent organisant des caravanes pour les voitures étrangères. Malgré cela, ils refusent quand même de nous laisser conduire seuls au Vietnam. De retour du côté Cambodgien, les douaniers nous suggèrent de retenter notre chance à deux autres postes frontaliers l’un situé à une trentaine de kilomètres et l’autre à une cinquantaine. Nous repartons et roulons sur des pistes en très mauvais état pour essayer d’atteindre la deuxième frontière mais toujours sans succès. N’ayant plus rien à perdre, nous allons à la troisième frontière qui est normalement la plus facile à passer. Après un troisième refus, nous nous résignions à ne pas aller au Vietnam avec le Combi. Nous passerons la nuit à Banam pour remonter ensuite le Mékong jusqu’au sud du Laos.
Vendredi 18 janvier, jour des 30 de Soizic, nous nous levons très tôt pour remonter le Mékong. Nous nous arrêterons à Kompong Cham pour faire la vidange du Combi. Le jeune mécanicien a eu besoin du coup de main de Séb car il cherchait désespérément le moteur à l’avant. Nous mangeons ensuite dans un bon restaurant chinois puis nous roulons sur une route magnifique longeant le Mékong et traversant de jolies villages très typiques avec des maisons sur pilotis. Dans un des villages, en roulant sur un nid de poule, nous perdons notre enjoliveur qui a filé en contre bas de la route. Nous faisons donc demi tour pour le récupérer et nous voyons au bord de la route, un petit enfant de 6 ans environ, nous le rapportant tout sourire. Pour le remercier de sa gentillesse, nous lui donnons quelques gâteaux qu’ il s’empressa de partager avec ses copains.
Nous arrivons en fin de journée à Kratie, un village situé le long du Mékong. Jour de fête oblige, nous réservons une chambre dans une guest house, bien et pas cher ($6.00 US) et prenons l’apéritif sur la terrasse face au Mékong. Nous allons ensuite manger dans le restaurant voisin qui propose des plats français. Nous nous sommes régalés en prenant une terrine de pâté et du pain en entrée, un bœuf bourguignon avec des pommes de terres et des crêpes au sucre en dessert. Tout cela accompagnée d’un bon verre de rouge. Soizic a même pu souffler ses bougies !
Salut vous 2,
C’est toujours super agréable de vous suivre tout au long de votre magnifique voyage, et de nous apporter le soleil qui en ces jours nous manque : froid, pluie, grêle et neige pour certains… pas un temps à faire rouler une vw dehors… vivement les beaux jours
Continuez de nous faire rêver et de nous emmener dans vos bagages…
Ca va, le kombi supporte le voyage et les mauvaises routes ?
Bonne continuation, @+
Pat
Salut Pat
Merci pour ton message
Ca va pour le combi. C’est plutot les galeries qui ont du mal à supporter.
A+