Nous empruntons la route qui longe le littoral puis nous nous arrêtons un peu tard manger le long de la route dans une petite baie tranquille. Nous prenons ensuite l’autoroute et traversons un petit bout de Bosnie (de seulement quelques kilomètres). Le passage de la frontière se fait cette fois ci sans encombres. De retour en Croatie, nous stationnons le combi en haut de la falaise puis descendons à pied afin de profiter un peu de la plage. Nous arrivons en fin d’après midi à Trogir situé pas très loin de Split. Une fois sur place et initialement à la recherche d’un camping, nous tombons par hasard sur un grand parking situé en bord de mer. Pas très glamour mais bien moins cher qu’un camping, nous décidons d’y passer la nuit. Nous prenons un ticket, la barrière s’ouvre, nous nous garons et allons boire une bière dans la paillote située sur la plage. Ce n’est ensuite qu’avec peu de motivation que nous nous mettons à faire cuire notre riz sur le parking. Ce soir là, nous aurions bien mangé à l’extérieur comme tous les jours en Asie !
Jeudi matin, afin de limiter le coût du stationnement, nous mettons le réveil à 6h30 et quittons le parking sans trainer. Coup de chance, au moment de partir, le gardien n’étant pas encore arrivé, la barrière s’ouvre sans avoir à débourser le moindre centime ! Cool, notre première nuit gratuite en Croatie ! Nous garons le combi sur la plage opposée et finissons notre nuit. Une fois réveillés (par la chaleur), nous ne faisons que quelques mètres avant d’aller se baigner. Nous allons ensuite faire quelques courses dans le village, pique-niquons et n’allons visiter Split qu’en fin d’après-midi à la fraîche. Soizic nous a d’ailleurs fait des frayeurs en oubliant l’appareil photo chez un commerçant. Nous retournons manger et dormir sur le même parking que la veille et renouvelons notre même technique le lendemain afin de ne pas payer.
Vendredi matin, ne pouvant pas repartir sans une photo souvenir de notre combi « Split » à Split, nous retournons à Split faire une photo. En partant de Trogir, le combi nous fait des misères au premier stop, nous obligeant à le pousser sur le bas côté. Seb hésite entre un problème de batterie ou de démarreur. Il utilise donc la batterie auxiliaire pour repartir et ne plus gêner la circulation. Nous roulons ensuite une bonne partie de la journée en direction des cascades de Plivitce mais en fin d’après midi, juste avant la tombée de la nuit, alors que Séb avait les phares allumés, le combi commence a avoir des ratés. Il comprend qu’il y a un problème avec la batterie et donc arrive in extremis, sans phare, de nuit, jusqu’au camping de Borje.