Mercredi 02 janvier
Après une semaine passée à Bangkok, nous quittons la capitale en direction du Cambodge. Nous passons la frontière en fin d’après midi à Poipet. Nous attendons un long moment avant de valider notre visa car nous sommes arrivés en même temps qu’un bus rempli de touristes. Le carnet de passage en douane, quant à lui, a été tamponné rapidement mais nous n’avons pas pu trouver d’assurance sur place. Les policiers et les douaniers nous ont dit qu’il n’y avait pas d’agence sur place et que l’on pouvait rouler prudemment sans assurance jusqu’à Phnom Penh, la capitale.
Ne voulant pas dormir à la frontière, nous reprenons la route à la tombée de la nuit afin de rejoindre le village suivant situé à une cinquantaine de kilomètres. Nous avons vite compris pourquoi rouler la nuit au Cambodge est dangereux. Entre les routes en mauvaises états, les mobylettes sans feux arrières , les tracteurs sans lumière du tout, les vaches et les piétons au bord de la route, nous étions plutôt contents d’arriver à Sisophon. Dès notre arrivés, nous cherchons un distributeur de billets et à notre plus grande surprise, nous retirons des dollars US. En effet, le Cambodge utilise deux monnaies : le riel et le dollar américain (les commerçants acceptent même les bahts thalandais). En sillonnant les rues de la ville, nous trouvons une compagnie d’assurance ouverte malgré l’heure tardive. Ne pouvant pas nous assurer de suite, il nous donne les coordonnées de l’agence de Siem Reap et nous accompagne même jusqu’à une boutique de téléphonie afin de nous aider à acheter une nouvelle carte SIM pour notre téléphone. Pour le remercier, nous l’invitons à manger avec nous. Nous passerons la nuit sur le parking d’une station service.
Le lendemain, nous partons à l’aube vers Siem Reap / Angkor Wat situé à une petite centaine de kilomètres. Nous allons chez l’assureur mais le prix étant excessif pour seulement 15 jours ($50 au tiers minimum), nous déclinons son offre.
Nous passons la journée sur les sites incroyables d’Angkor.
Le soir, à la recherche désespérément d’une douche, nous trouvons un hôtel qui accepte que nous prenions une douche pour quand même $5 non négociable. Le tarif de la chambre pour une nuit étant de $8, nous y passerons finalement la nuit et profiterons de la connexion Internet.
Vendredi 04 janvier, après avoir pris le petit déjeuner dans une boulangerie française en écrivant nos cartes postales et déjeuner, nous allons à la poste et après avoir longtemps cherchés nous trouvons enfin une carte routière du Cambodge. Nous roulons à la tombée de la nuit jusqu’au lac de Tonlé Sap. Nous nous arrêtons dans un village reculé pour boire une bière et manger quelques brochettes de bœuf et goûter du serpent de mer. Nous passerons la soirée en compagnie des adolescents du village qui se sont fait plaisir à nous apprendre quelques mots et quelques phrases indispensables en khmer (cambodgien). Nous passerons la nuit là-bas proche d’une école et le lendemain matin, nous nous réveillons entourés d’enfants intrigués par le combi.